Brancion (Martailly-les-Brancion)


Sujets développés dans cette page :
- Situer Brancion
- Introduction
- Brancion, ...dans la commune de Martailly
- Brancion du moyen-âge à nos jours
- Le village
- L'église Saint-Pierre
- Le château
- Conclusion
- Liens sur Brancion (autres sites web)
- bibliographie

 

Accès galeries photos et diaporamas :
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Sources principales :

- livre de Fernand Nicolas : Brancion , au coeur d'un pays âpre et charmeur

- www.chateau-de-brancion.fr, site de l'association "La Mémoire Médiévale"

- www.brancion.fr, site intial de l'association des "Amis de Brancion" devenue depuis "La Mémoire Médiévale" (cf ci-dessus)

- wikipedia

- Le site "richesheures.net"

- Le site "c'est en France"

Ces sources font elles-même référence au livre de Jean-Louis Bazin (1908) : "Brancion, les seigneurs, la paroisse, la ville"



Situer Brancion. Revenir en début de page



Introduction. Revenir en début de page

A l'est on a la vallée de la Saône, à l'ouest celle de la Grosne. Entre les deux les Monts du Mâconnais s'élèvent dans une longue trainée nord-sud. C'est là où l'on bascule d'une vallée sur l'autre que Brancion s'est installé, judicieusement placé sur un éperon rocheux comme en témoigne l'étendue de la vue.

Une des arrivées à Brancion  (0966-027)

Fernand Nicolas décrit très bien l'arrivée à Brancion, ou plutôt, les arrivées puisqu'il nous en propose plusieurs comme si tous les chemins menaient à brancion !
Pour ma part, pratiquant le vélo à mes heures, ce que je peux dire, c'est qu'il n'y a pas d'alternatives possibles : pour atteindre Brancion, il faut monter ! Du reste, Brancion est sur le nouvel itinéraire cyclo de Paris-Briançon (une des "Flèches"). Aussi était il normal qu'en plus de la similitude de nom (enfin presque : Brancion/Briançon !) il y ait aussi similitude de relief (enfin, pas tout à fait tout de même : Mont du mâconnais / Montagnes du Dauphinée…).
Du reste, celui qui décidera de joindre Brancion depuis Tournus pourra pleinement vérifier les dires de Fernand Nicolas : ça monte par palier ("franchir les vagues figées successives"), et les paliers sont rudes parfois (n'est qu'à voir la sortie de Tournus !)
Ah, ce n'est pas rien que d'aller à l'assaut de ces forteresses ...si tant est bien sûr qu'on ne recourt pas à nos véhicules à moteur qui transforment le déplacement en une aimable escapade.

En montant depuis la Grosne : le château de Nobles  (0931_001)

L'arrivée depuis la vallée de la Grosne est plus progressive et régulière. En route on finit par trouver, face à soi, le château qui domine depuis son éperon rocheux. Vraiment sympa l'arrivée de ce côté-là, d'autant qu'en prime, au passage, on est aussi gratifié de la vue sur le château de Nobles qu'on laisse sur la droite au détour d'un virage.




Brancion ...dans la commune de Martailly. Revenir en début de page

Contrairement à ce qui pourrait paraître du fait de la notoriété du nom, Brancion n'est pas (ou plus) une commune. En fait, il est rattaché à la commune de Martailly-lès-Brancion qui étend ses vignobles en contre-bas.

Si l'on vient de Martailly et que l'on passe Brancion, on arrive à la Chapelle-sous-Brancion. Ce village reste modeste en taille. Pour autant, celui-ci représente une commune à part entière.

Voilà pour ce qui est des "Brancion" !

La Chappelle-sous-Brancion  (0759-008)

Martilly-lès-Brancion, au milieu des vignobles  (0903_008)

Un petit mot tout de même sur la commune de Martailly-lès-Brancion (attention à l'orthographe : ce n'est pas "les Brancions" !):

Martailly s'est lovée au cœur des vignobles. Elle compte également le hameau du Mollard. On pourra y apprécier, entre autres : son lavoir, et une autre église romane qui a fait l'objet de travaux de rénovation en 2009.

Précisément, quelques Martaillons "attachés à leur village" décidèrent de créer en 2002 l'Association "Martailly lès Brancion, Pierres et Mémoire" dont l'objet est "de promouvoir toute action propre à favoriser la sauvegarde, la conservation et la mise en valeur du patrimoine local traditionnel, immobilier et mobilier, bâti et paysager, privé et public, ainsi que réunir et faire redécouvrir tous les éléments du passé concernant l'histoire, la toponymie, les coutumes de Martailly-lès-Brancion, ainsi que les métiers et la généalogie de ses habitants".
C'est à ce titre qu'elle s'est engagée dans des travaux de sauvegarde du patrimoine local avec l'appui de la "Fédération Rempart-Bourgogne et de ses chantiers internationaux de jeunes bénévoles". (en savoir plus sur leur blog)



Brancion du moyen-âge à nos jours. Revenir en début de page

Si l'on se promène au travers des différents écrits et des multiples présentations déjà faites sur Brancion, on a l'impression que les lieux ont présenté au fil du temps des visages très contrastés. Tour à tour pris dans la tourmente des conflits et guerres, dans une vie locale et commerciale active, dans le cycle des épidémies et famines, dans la désuétude et la désolation, puis dans la restauration…

Bien sûr, l'histoire de Brancion témoigne pleinement de cette évolution. En voici quelques moments forts, sachant que les liens et ouvrages marqués en référence au début de cette page restent les plus sûrs moyens de s'imprégner en profondeur de ce passé.

Bon voyage dans le passé. Mais prenez garde, les pillards vous attendent peut-être au coin du bois !


Les seigneurs de Brancion.

Les armes de Brancion (source : wikipedia)

 

 

La mention d'un "Castrum Brancudunum" ressort pour la première fois dans un acte de donation de l'an 944. Un dénommé Garoux en apparaît comme un des premiers seigneurs.

De mariages en parentés plus distantes, le domaine finit dans les mains de Bernard Gros qui était déjà en possession de la forteresse d'Uxelles. Brancion restera alors sous la tutelle de la famille Gros pendant près de 3 siècles. Celle-ci y asseoit sa puissance stratégique et régit les passages entre Tournus et Cluny. Leur devise est "au plus fort de la mêlée".

   

Cette position dominante est à l'origine de relations houleuses avec les moines de Cluny. Les conflits et exactions étaient de mise, de sorte que Louis VII, puis le pape Eugène III durent peser de leur poids. Ainsi, Josserand, qui était maître des lieux en 1170, se vit-il menacé d'excommunication. Pour y échapper il dut se croiser, mais il mourut avant même le départ.

Finalement les Sires de Brancion finirent par se trouver ruinés par les croisades. C'est précisément lors d'une d'elle que Josserand le Grand, qui accompagnait Saint-Louis, trouva la mort (son gisant étant désormais gardé en l'église de Brancion).

Les terres sont alors vendues à Hugues IV, Duc de Bourgogne, tant et si bien que la seigneurie de Brancion perd son indépendance en 1259 et devient châtellenie ducale.

Les troupes de Josserand devant le château de brancion (0966-025)

On trouvera la liste des différents seigneurs de Brancion sous différentes adresses : gilles.maillet : ...familles de Bourgogne... ; cestenfrance.net ; wikipedia

Châtellenie Ducale.

Les ducs successifs renforcent alors le confort du château. C'est à ce moment que le logis de Beaujeu s'ajoute à l'ensemble (il y en a aujourd'hui encore des restes remarquables : cette magnifique cheminée…).

On note qu'en 1380 Brancion représente "une forteresse fort et tenable".

Le contexte politique n'en reste pas moins troublé et en 1409 le château se voit doté d'une garnison permanente. Les guerres entre Bourguignons et Armagnacs font rage. Des mercenaires enrôlés pendant la guerre se réunissent par bandes et, sous le nom d'Ecorcheurs, pillent la Bourgogne en 1443.

Enfin, en 1477, à la mort de Charles le Téméraire, Duc de Bourgogne, l'ensemble est rattaché à la couronne et la châtellenie ducale devient châtellenie royale.

Cheminée au logis de Beaujeu (0966-015)

Châtellenie Royale.

Pendant les guerres de religion les églises de la région sont pillées et le clergé de Tournus va jusqu'à se réfugier à Brancion. Cette période est confuse et représente un tournant pour le château. On note: "C'est alors que le 17 juin 1594, le colonel Alphonse d'Ornano, au nom du roi, 'voulut mettre ordre à Brancion' tenu par les Ligueurs. Ses soldats s'emparèrent du bourg le 21 juin 'par le moyen de pétards et escalades' et mirent le siège devant le château, mais ils ne purent s'en rendre maîtres. Cependant, le 7 octobre 1594, un des lieutenants du colonel d'Ornano, le capitaine La Folie, s'en empara par surprise" (source : www.brancion.fr).

Epidémies, famines, peste ravagent la région dont une partie de la population est décimée. Le château entre alors dans une phase de déclin.


Le renouveau.

La Révolution de 1789 fera du château un bien national mais il faudra attendre 1860 pour que celui-ci connaisse un nouveau tournant décisif. : Brancion, démantelé, ruiné, est racheté par le Comte Victor de Murard de Saint-Romain.

Les premières restaurations commencent alors. Depuis, le château est resté propriété de sa descendance.

 

En 2005, l'association "La Mémoire Médiévale" dont les actions s'articulaient déjà autour de deux pôles (l'église Saint-Pierre et les animations culturelles) a signé un bail emphytéotique de 50 ans avec le propriétaire François de Murard de Saint Romain. Celui-ci lui confère la gestion du château et la maitrise d'ouvrage des travaux de restauration. Cette association profite actuellement du soutien (entre autre financier) de la Directtion Réginale des Affaires Culturelles de Bourgogne, et du Conseil Général de Saône-et-Loire. Elle s'appuie aussi sur une équipe de bénévoles.

On relève sur le site de cette association : "Le Conseil général de Saône-et-Loire a alors pris la tête d'un comité de pilotage regroupant autour d'un projet rédigé par Frédéric Didier, Architecte en chef des monuments historiques, toutes les instances concernées : la Commune, le Département, le Conseil Régional de Bourgogne, la Préfecture, la Direction Régionales des Affaires Culturelles, l'association La Mémoire Médiévale (ex Amis de Brancion), l'Architecte des bâtiments de France, le prêtre affectataire, le propriétaire du château".

Donjon et logis de Beaufort (0606-021)


Le site de Brancion est classé, le château et l'église sont Monuments Historiques et la halle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire.

Brancion (0625-120)




aquarelle d'Anne Le Maître (Editions du Rouergue)




L'église Saint-Pierre. Revenir en début de page

Les premières fondations de l'église sont mentionnées sous le nom de Saint-Pierre dans une charte de l'Abbaye de Cluny de l'an 964. L'église fut ensuite reconstruite au XII° siècle.

Il s'agit d'une église romane. Extérieur plutôt sobre. Intérieur plutôt sombre. Celle-ci a malheureusement souffert au fil du temps, une détérioration importante a été due au manque d'entretien et à l'humidité.

L'église vue du donjon (0966-024)


Eglise Saint Pierre (0903_069)

L'église est entourée du cimetière. Toutefois des fouilles archéologiques ont mis en évidence la présence d'une nécropole médiévale plus vaste que ce cimetière actuel.

L'église est classée monuments historiques depuis 1862.

Elle se visite gratuitement. Toutefois, elle n'est pas ouverte toute l'année.


Le site de "La Mémoire Médiévale" fait un descriptif complet de l'église dont extrait ci-dessous :

L'église est construite sur un plan en croix latine très élaboré. elle comprend :
- une nef à cinq travées voûtées en berceau brisé
- un transept
- deux bas-côtés
- une abside flanquée de deux absidioles
- un clocher carré qui repose sur une coupole à trompe à la croisée du transept

Dans la 2ème travée Nord se trouve la cuve baptismale, et, dans la 5ème travée Nord, le gisant de Josserand de Brancion, compagnon de saint Louis, tué en 1250 à la bataille de La Mansourah (7ème croisade).

Des peintures murales réalisées à la fin du XIII° siècle ornent une partie de l'édifice.

Les vitraux ont été réalisés en 2003 par Manuel Mendez, maître verrier à Blanot, "à la manière" des vitraux d'albâtre.

 

Eglise Saint Pierre (0903_076)


Plan de l'église
.(Cabinet Didier/Raynaud)

 

Eglise Saint Pierre (0903_078)

 

 

Eglise Saint Pierre (0606_013)

Eglise Saint Pierre (0903_074)




Le château. Revenir en début de page


Comme indiqué dans le volet "histoire" de cette page les premiers écrits trouvés référencent Brancion sous le nom de "castrum brancadunum".
Le château a d'abord connu une phase d'expansion jusqu'au XV°siècle, période où il représentait une châtellenie ducale. C'est précisément pendant cette dernière qu'il y fut ajouté plusieurs éléments de confort dont le logis de Beaujeu.
Etant passé châtellenie royale en 1477, il a ensuite subi les troubles des guerres de religion et conflits divers tandis que la région elle-même fut en proie à des épidémies et famines. De cette longue période le château a connu une forte phase de déclin arrivant à un état de démantèlement et ruine.

 

Château de Brancion  (0903-092)

Le château a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en juin 1977.

 

Château de Brancion, logis de Beaufort (0966-039)


Racheté en 1860 par la famille De Murard de Saint Romain, celui-ci est propriété privée depuis. Il est alors entré dans une phase de restauration.
Depuis 2005, l'association "La Mémoire médiévale" a signé un bail avec le propriétaire pour assurer des travaux de restauration. Mais ce sont aussi les principaux acteurs de la région et des bénévoles qui se sont associés à cet effort avec notamment un soutien financier de de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et du Conseil Général de Saône et Loire.

Par le passé, le château était défendu par trois enceintes fortifiées, la troisième enserrait la ville en incluant le château et ses propres enceintes. Il en est resté l'entrée unique actuelle en la matière d'une porte à herse.

Porte d'entrée dans l'enceinte du village (0606-027)

Différentes tours assuraient la défense de l'ensemble dont plusieurs subsistent aujourd'hui.


Les principaux éléments du château actuel sont :

- le logis de Beaufort par lequel on entre à droite (estimé au XII° siècle). Il est flanqué de tours défensives : tour de Beaufort et tour de la Chaul.

- le donjon (estimé au XII° siècle) : il constitue la pièce centrale dans l'enceinte du château. Haut de 3 étages il permet d'apprécier le panorama avec des vues magnifiques sur le village, la halle, l'église, mais aussi sur le vaste domaine forestier qui entoure le château …sans parler de l'horizon lointain incluant le Mont Saint Vincent à l'ouest. Ce donjon était autrefois surmonté d'un toit pentu.

- le logis de Beaujeu (XIV° siècle) qui a été ajouté par les Ducs de Bourgogne et dont il reste les murs et une cheminée grandiose, ainsi qu'une tourelle enfermant un escalier à vis.

- les tours du Préau et de la Gaité (tour de guet) qui viennent s'appuyer sur le logis de Beaujeu.

- enfin divers murs (ou restants de murs !) en "arêtes de poisson".

Château de Brancion, logis de Beaujeu (0966-016)

Château de Brancion, le donjon(0966-014)

Château de Brancion, logis de Beaujeu et tour   (0966-031)

Château de Brancion (0625-118)

 

On trouvera un descriptif plus complet du château sur le site de richesheures.net.

Le château est ouvert au public. On trouvera toutes les informations pratiques pour la visite sur le site de "La Mémoire médiévale".

On trouvera également sur ce site le détail des travaux menés.




Le village. Revenir en début de page

 

On l'aura deviné, le village, au demeurant pas très gros, s'articule autour du château qui le domine, de l'église Saint-Pierre que l'on trouve presque à une autre extrémité du dit village (mais que le visiteur se rassure il n'aura pas long trajet à faire pour aller de l'un à l'autre) ...et aussi d'une halle (au centre même) qui est elle même inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
En ajoutant à cela quelques maisons ou un puits on en aura fait le tour.

 

En fait, ce village ne compte plus guère beaucoup d'habitants et il vit surtout au rythme des saisons et des animations qui y sont proposées, notamment par l'association "La Mémoire Médiévale". Si vous y venez au coeur de l'hiver vous peinerez même à y rencontrer âme qui vive tandis que vous n'aurez eu aucun mal à trouver place dans le parking à l'entrée.

Autant dire qu'il faudra faire un gros effort d'imagination pour se replonger dans ces temps où Brancion était au cœur d'une châtellenie inflluante (fief de pas moins de 18 villages) ou lorsque des foires s'y tenaient régulièrement sur plusieurs jours. On se plaira néanmoins à s'y replonger au travers du site de La Mémoire Médiévale dont voici quelques extraits :

"Au XVI° siècle, un marché s'y tenait tous les lundis ainsi qu'une foire le jour de l'Ascension...
C'est devant la halle que se faisait les annonces solemnelles...
Deux éléments liés à la justice seigneuriale se tenaient également sur la place : le pilori et l'orme. Le pilori ... possédait un carcan auquel étaient attachés les blasphémateurs et les criminels. L'orme est régulièrement cité dans les actes des notaires soit à titre de repère pour indiquer l'emplacement d'une maison, soit comme l'endroit sous lequel on rédige un acte officiel
".

 

Il n'en reste pas moins qu'il fait bon errer dans les quelques ruelles, at admirer tout de même cette halle en bois de Chataigner.

Brancion, les dessous de la halle (0606-020)

plan du village (source : www.brancion.fr)

 

Brancion, la halle et le château (0605-018)

 

Brancion  (0903-088)

 

Brancion, sur la place centrale  (0966-051)



Conclusion. Revenir en début de page

Le château, l'église et ses fresques, la halle, le panorama et ce village paisible où l'on se plaira à mentalement se replonger dans le passé. Voilà autant de bonnes raisons pour prendre le temps d'un détour sur Brancion.

Toutefois, avant de se quitter je voudrais lancer un dernier petit clin d'œil à l'histoire. C'est extrait du livre de Fernand Nicolas :

Des travaux très importants sont réalisés en 1370 et 1371 … on recouvre les toits des tours, de la salle des Gardes, tout le donjon, la maison de Beaufort et une " échiffe " (espèce d'échauguette) toute neuve. Il faut acheter trois milliers de grandes tuiles. Un pontenier de Chalon amène par bateau sur la Saône les tuiles et la chaux ; à Tournus, il faut douze chars, vingt quatre bouviers, et deux sergents pour le déplacement jusqu'à Brancion. Là, douze ouvriers "de bras" montent les matériaux au donjon… On prend aussi dans les carrières de Royer (à quelques kilomètres plus au nord-est) douze chars de laves. Seize charretiers approvisionnèrent en bois d'œuvre. Les clous viennent de Chalon. Un énorme chantier ! …

(DD)

Accueil sur le paking de Brancion (0903_047)




Quelques liens. Revenir en début de page

Le site des "brancion.fr", site initial des "Amis de Brancion" qui fait une présentation complète du village, de l'église, du château, et de l'histoire de Brancion. Inclut également un état sanitaire et plan de sauvegarde de l'église.

Le site de "La Mémoire médiévale", site officiel de cette association qui a pris la suite de celle des "Amis de Brancion", et qui fait aussi une présentation très complètede l'ensemble.

Le blog de l'association "Martailly-lès-Brancion, pierres et mémoire" (Martailly...)

Le site "c'est en France" : présentation générale.

Le site "richesheures.net" : présentation générale.

Le site "romanes.com" : photos de l'église...

Wikipedia .... le château de brancion

Wikipedia, photos : photos du château, de l'église, de la halle.

Le site de Yves Oudelette : Brancion : "le village médiéval de Brancion".

Le site "Bourgogne romane" : présentation générale.

Le site de l'office du tourisme de Cluny : présentation du château.

Le site de la communauté de communes du Tournugeois : présentation de l'église

 

 

Un puits dans le village (0903_082)




Bibliographie. Revenir en début de page


"Brancion , au coeur d'un pays âpre et charmeur", par Fernand Nicolas.

"Brancion, les seigneurs, la paroisse, la ville", par Jean-Louis Bazin (1908)

 

 

Brancion, place centrale et château (0625-115)