Tournus
: le musée du vélo "Michel Grézaud".

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Michel Grézaud ; la génèse ; Cormatin. 
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Michel Grézaud était un passionné
de vélo qui rapidement s'est intéressé aux différentes montures
s'étant succédées depuis la draisienne jusqu'à nos jours.
Petit à petit il a ainsi monté une
sacrée collection, scrutant les annonces, visitant les brocantes
avec son épouse, et n'hésitant pas à faire des centaines de kilomètres
(jusqu'à l'étranger parfois) pour juger de l'intérêt de nouvelles
pièces.
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Il lui vint alors l'idée d'exposer tout ce beau petit trésor qui,
au-delà même des cycles, englobait aussi accessoires, affiches et
autres dérivés.
C'est sur une proposition de la ville de Cormatin
qu'il décidait d'installer là-bas son premier musée en 1987. Etant
en bordure de la voie verte il profitait ainsi de visiteurs occasionnels
(les pratiquants de cet axe cyclable), ou même récurrents pour certains
(des passionnés eux aussi).
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L'après Cormatin ; réouverture du musée à Tournus.
L'épisode Cormatin dura jusqu'en 2007 où l'ensemble de la collection
fut remisée dans un garage.
Michel Grézaud ne cachait pas alors son envie de revenir sur Tournus.
C'est finalement la conjonction de points de vue
convergeant qui a permis à ce projet de se réaliser :
- d'abord l'action d'une association (l'Association Musée du Vélo
en Tournugeois) qui s'était montée autour du projet.
- ensuite le souhait de la nouvelle municipalité de Tournus de pouvoir
accueillir ce musée.
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Les ingrédients majeurs étaient
désormais là. La mise en vente de l'ancienne féculerie au Pas-Fleury
a permis de concrétiser plus facilement.
La volonté était de part et d'autres ; le local était trouvé.
Le musée du vélo allait donc revivre.
Enfin, la venue du Tour de France
à Tournus a elle-même constitué une échéance à ne pas manquer. Le
19 juin 2010 le musée a ouvert au Pas-Fleury (en bordure la la RN6
au sud de la ville).
Le 10 juillet, les adeptes de la grande boucle pouvaient y rendre
visite, parmi lesquels quelques anciens champions…
Ironie du sort malheureusement,
Michel Grézaud est décédé quelques semaines avant l'ouverture
du musée. Son nom y reste bien sûr attaché.
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Ce musée, qu'est-il ? 
Ressortir une collection ayant eu, plusieurs années
durant, les araignées comme visiteurs les plus assidus n'était sans
doute pas une mince affaire.
On imagine volontiers l'ampleur de l'opération de dépoussiérage
avant la mise en place dans ces nouveaux locaux. C'est un formidable
boulot dont le résultat est déjà d'une grande tenue.
C'est "l'Association Musée du Vélo en Tournugeois"
qui gère le musée, ce qui conjointement devrait lui assurer moyens
et pérennité. Celle-ci témoigne également d'un dynamisme avec quelques
projets de mise en valeur du musée, en élargissant les prestations
offertes par exemple.

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La féculerie qui abrite le musée est un bâtiment
du XVIII. Ensemble de caractère, celui-ci présente 3 vastes salles
avec une confortable hauteur sous plafond.
La collection regroupe des cycles de tous les
âges et usages, de la draisienne aux cycles plus récents en passant
par des cycles pour enfants, des montures à usages professionnels,
et même quelques uns avec moteur.
Plusieurs vieilles affiches agrémentent les murs.
Différents accessoires connexes sont également présentés : plaques
de cadre… On y trouve même des bouteilles de vin avec étiquettes
sur le thème.
Au travers de ce musée c'est l'histoire de la
petite reine que l'on revit, en suivant l'évolution des usages et
des technologies.
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Pour y aller ? 
Il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup de temps
devant soi pour visiter le musée. En revanche le passionné pourra
trouver matière à s'attarder.
L'accès est aisé par la RN6, sur laquelle le musée
donne. Il y a les places de parking. Mais on peut aussi pousser
la visite pédestre de la ville jusqu'à celui-ci. C'est au bout de
la rue principale alors, alors que celle-ci vient de rejoindre la
nationale.
Ne le manquez pas alors : il sera juste à quelques dizaines
de mètres sur la droite de la route.
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